Que faire à Bali ?
Toutes les vidéos qui illustrent mon séjour à Bali sont à la fin de l’article
Kuta : le surf et la fête
A peine débarqué(e) de l’avion, déjà en train de faire la fête !
Comment aller à Bali ?
Pour rejoindre Bali, tu peux opter pour un vol avec escales (pas de direct) au départ de plusieurs villes de France. Sinon, moins cher : commence par rallier Jakarta. Ensuite, prends un avion d’une compagnie low cost jusqu’à Denpasar (l’aéroport de Bali). Ce blog entièrement dédié à Bali détaille très bien les subtilités du vol pour Bali et te donne de bons conseils pour tes vacances sur place.
Depuis l’aéroport, tu peux rejoindre Kuta assez facilement. Ami surfeur fêtard, cette destination t’appelle ! Peut-être que la combinaison fiesta/plage n’est pas ta tasse de thé mais si tu reviens d’un endroit loin de tout (comme la Mongolie), ça peut faire du bien. Tu pourras louer une planche de surf pour l’équivalent de 4 ou 5 euros la journée et profiter des vagues. Si comme moi tu n’as jamais surfé, les petites vagues du Kuta sont idéales pour commencer. D’ailleurs, tu peux même t’offrir un cours… à moins que tu ne préfères tenter tout(e) seul(e). Enfin, sache que c’est au risque de subir l’effet machine à laver avec toi dans le rôle de la chaussette oubliée.
Et si on ne roule pas sur l’or ?
Tu es fauché(e) après un bon paquet de voyages et tu veux quand même t’amuser et sortir ? Déjà, sache que le coût de la vie est assez bas à Bali. Par conséquent, tu peux t’amuser et manger pour des prix raisonnables. Cependant, pour un vrai bon plan à Kuta, rends-toi au dernier étage du Sky Garden entre 22 et 23 heures. Le buffet et les boissons sont gratuits dans cette tranche horaire et ce n’est même pas une arnaque ! Pas de nourriture empoisonnée, pas de cocktail drogué, non, non ! En revanche ne t’inquiète pas, ils font quand même rentrer l’argent. Je t’explique tout ça dans un autre article.
L’autre bon côté du Sky Garden (non négligeable), c’est qu’il y a une population de backpackers agglutinés autour du buffet. Donc c’est le moment de te faire des amis aventuriers, mécanos ou juste un peu fous pour la prochaine étape du voyage : le road trip en scooter !
Que faire à Bali : faire le tour de l’île en scooter
Remonter la côte Ouest
Avec ton équipe de choc formée autour d’un cocktail au Sky Garden, c’est le moment de quitter Kuta en scooter. Mieux vaut être sobre et bien réveillé(e), ici on conduit à gauche ! Avec un engin qui te reviendra à 2-3 euros par jours, soit 3000 Roupies, (à négocier), il ne reste plus qu’à choisir un itinéraire sur la carte. Oui, il faut une carte car tu as vite fait de te perdre : les routes tortueuses ont un petit côté Paris-Dakar ici.
Pour faire le tour de l’île, compte environ 15 jours. Ca te donnera le temps de profiter des étapes et des paysages sans te presser. Au cas où Bali serait un arrêt dans ton tour du monde, tu devras emporter toute ta maison (c’est-à-dire ton sac) sur ton dos pendant le road trip, d’où l’intérêt de bien préparer ton sac à dos.
Du reste, les routes sont très belles à Bali. Tu passes dans la jungle, sous le tronc d’un arbre creux. Même quand tu te perds (comme nous), tu arrives dans des endroits sublimes : une plage de sable noir ou un temple. Bref, laisse-toi porter par la douceur de vivre de l’île.
Arrêt incontournable : le temple de Tanah Lot. Celui-là, tu l’as forcément vu en photo. C’est un temple construit au pied d’une source sacrée sur une presque-île. Accessible à marée basse, l’eau recouvre l’accès à marée haute. Absolument magnifique, à ne pas manquer !
Pour finir en beauté, essaye d’atteindre une des plages de Medewi au coucher du Soleil. Avec un petit feu de camp, tu apprécieras sûrement de t’allonger sur le sable ou les galets chauds. C’est là qu’avoir un pote un peu aventurier capable d’allumer un feu est super utile !
Découvrir les cascades et les rizières
Pour reprendre sa dose de nature après Kuta…
Direction le Nord à travers la forêt ! L’objectif, c’est de traverser Bali par le milieu, donc par les montagnes. Il y a moins de touristes, de fait tu rencontres plus facilement les locaux et tu peux profiter des cascades tranquillement. La jungle en est pleine, c’est comme pour les temples, tu n’as qu’à t’arrêter ! Je me suis arrêté à celle de Pujungan dans laquelle tu peux faire quelques brasses. Par contre, un bon répulsif moustiques est à prévoir, surtout si tu as tendance à être leur cible favorite.
En t’enfonçant dans la jungle, tu seras aussi plus proche des petits villages et plus loin de l’agitation des spots de surf. C’est l’occasion rêvée d’admirer le long de la route les superbes rizières en terrasse de Munduk, voire même de t’arrêter pour aller les observer de plus près.
Je te conseille de faire une halte autour des lacs Tambligan et Buyan. Tu pourras t’y restaurer, t’y reposer et t’y baigner dans une cascade avant de reprendre la route. A ne pas louper, il y a des temples hindouistes tout le long des lacs. Bali est la seule île de l’archipel qui soit hindouiste (les autres sont à majorité musulmane). Ses temples ont la particularité d’être construits en pierres noires et en chaume. Assez étonnant et très beau. Si tu es vraiment tombé(e) sous le charme de l’endroit, il est même possible de dormir sur les rives des lacs à un tarif abordable, par exemple ici.
Naviguer entre nature et culture
Les temples
L’aspect culturel de Bali est impossible à négliger. En montant encore plus au Nord, tu atteindras le Pura Ponjok Batu. C’est un temple tout à fait typique du style architectural de l’île.
Il te sera demandé avant de renter de revêtir le sarong, une tunique enroulée autour des jambes, et le sash, une ceinture traditionnelle. Si tu prévois de visiter plusieurs temples pendant ton périple, je te conseille donc d’acheter un sarong sur un marché ; ils sont assez peu coûteux. A noter que certaines règles sont à respecter dans un temple hindou. Une fois à l’intérieur, un moine te fera la visite et tu pourras prendre le temps d’admirer les statues habillées, les toits de chaume noirs, les pierres sombres sculptées…
Le lac Batur
En reprenant la route, soit attentif(ve) aux environs : jungle, grands arbres et panoramas à couper le souffle. Ton regard tombera dans la vallée jusqu’aux lacs avec les volcans en surplombs, au loin. C’est justement vers le lac de Batur que je te propose de descendre pour louer une pirogue et faire un petit tour sur les rives.
Près du lac Batur, il est possible de se baigner dans des sources d’eau chaude. L’île de Bali est posée juste sur la ceinture de feu. Elle est parsemée de volcans qui diffusent leur chaleur dans la terre et te permettent de te prélasser tranquillement dans les mares chaudes.
La plongée et le snorkeling à Bali
Avant de reprendre la route, rends-toi à Amed ou Toulamben. Ce sont deux superbes spots de plongée où tu peux, avec simplement des palmes, un masque et un tuba, aller admirer les coraux et les poissons. Et… c’est un des rares endroits au monde où on peut plonger sur des épaves de bateaux sans emporter tout l’attirail des bouteilles d’air. Une fois sorti(e), laisse-toi sécher sur la plage pendant que le Soleil se couche et embrase l’horizon.
Si tu as envie de voyager à Bali avec un itinéraire optimisé en amont avec les réservations d’hébergement déjà effectuées pour être tranquille sur place, je te conseille deux autres agences. Trace Directe, qui soutient le tourisme durable et responsable et Azimuth Adventure Travel Ltd qui travaille sans intermédiaire, directement avec les locaux. En plus, elles font du sur mesure selon de tes envies.
Donc si tu veux visiter Bali sans trop voyager à l’arrache tout en sortant des sentiers battus et étant au contact de la population locale, je te recommande de leur demander un devis ici ou ici.
Retour au surf pour boucler la boucle
Après ton arrêt au temple, redescente culturelle vers le Sud de l’île. Sur ta route, avant de quitter définitivement le Nord, arrête-toi sur les hauteurs de Kintamani. Tu trouveras facilement des fermes tournées vers l’écotourisme qui te feront déguster, souvent gratuitement, les cafés locaux aromatisés.
Tu croiseras encore plusieurs cascades, certaines plus petites que les autres que tu as pu voir, pourtant elles feront toujours parfaitement l’affaire pour te rafraîchir. Les rizières en terrasses entrecoupées de rangées de palmiers t’accompagneront à mesure que tu redescendras vers Kuta. En particulier, celles de Tegalalang et Jatiluwih, classées à l’UNESCO et que l’on peut visiter.
Avant de rendre ton scooter à Kuta, je te conseille de faire une dernière escale à Ubud. La ville est réputée pour avoir su conserver la culture balinaise authentique et l’artisanat local. Toutefois attention, ça peut vite devenir attrape-touristes. J’ai préféré me tourner vers la forêt des singes. Ils ont une bonne petite tête et arriveront très facilement à t’attendrir mais accroche-toi à tes tongs et à ton appareil photos : ils sont chapardeurs !
Encore un peu de temps ? Pousse ton scooter jusqu’au bout de l’île, tout au Sud, vers la plage d’Uluwatu. De grandes plages paradisiaques, le paradis des surfeurs ! Il y a un petit goût de Kuta dans l’air. De quoi amorcer en douceur la redescente vers ton point de départ et peut-être vers l’aéroport si ton séjour à Bali touche à sa fin.
Bali est une destination que l’on peut apprécier aussi bien pour l’aventure que pour la fête et le surf. Prendre un scooter est selon moi le moyen le plus abordable et pratique pour découvrir l’île sous tous ses aspects.
Bali et les touristes
Au premier abord, Bali est très touristique avec des magasins, des supermarchés ouverts tard, de bons hôtels et des stations balnéaires. Il est facile de venir s’y détendre. Cependant, l’île a développé tout un pan de son activité basé sur le sport et en tête : le surf. Beaucoup de spots sont très bien cotés à Bali. Avec des magasins de surf tous les 10 mètres dans les stations, des scooters pour transporter les planches… tout est mis en œuvre pour te faciliter la vie, surfeur.
A côté de ça, le fait que l’île attire beaucoup de touristes fait jouer la concurrence entre hôtels et restaurants. Tu peux donc trouver des nuits pour 10 ou 20 euros, ainsi que des repas entre 1 et 4 euros. Par contre, tu es très souvent sollicité par les revendeurs dans les rues, ce qui peut devenir un peu pesant à la longue. Dernière précision si tu voyages en scooter : les policiers de l’île essaieront de t’arrêter pour des motifs indéfendables dans le seul but de te faire payer une amende plus que douteuse. Mieux vaut mettre un bon coup d’accélérateur et ne pas s’arrêter. Si malgré tout tu te retrouves pris(e) dans les mailles du filet, n’hésite pas à hausser le ton et… à négocier comme partout ailleurs sur l’île. Je sais qu’il faut respecter l’ordre mais dans ces conditions… c’est clairement de la corruption.
Les Petites îles de la Sonde : pour tous les goûts
Enfin, si ton truc à toi, c’est vraiment de te poser sur une plage, Bali ne te ravira pas autant que les îles Gili. Elles font partie du même archipel mais leurs plages ont bien plus l’air de cartes postales que celles de Bali. A noter aussi que les îles de Java et Lombok passent pour plus authentiques que Bali. Tu peux par exemple aller te confronter à l’ascension du volcan Rinjani sur l’île de Lombok avant de t’offrir quelques jours de repos bien mérité sur les plages des Gili. Tout ça pour dire que Bali ne se limite pas à ses plages. Sa richesse culturelle et l’intérieur des terres très beau te permettront d’étoffer ton voyage pour ne pas t’ennuyer.
Il faut savoir aussi que Bali s’est le repère des nomads digitaux, je t’invite d’ailleurs à lire l’article à ce sujet => Nomad Digital : Travailler à l’étranger
2 Comments
« Ubud : La ville est réputée pour avoir su conserver la culture balinaise authentique et l’artisanat local. Toutefois attention, ça peut vite devenir attrape-touristes. J’ai préféré me tourner vers la forêt des singes. »
J’ai passé un mois à Ubud en février 2019. C’est vrai que la ville est un aimant pour les touristes et autres Yankees/Aussies en mal de « sérénité » et de « mindfulness » mal comprises. Mais se tourner vers la forêt des singes comme anti-dote au tourisme… pardon, mais je pouffe. Y’a pas plus touristique que la forêt des singes avec une densité de bobos, zozos et autres kékés parmi la plus élevée sur toute l’île.
À part bien entendu, la zone sud-ouest avec toute la « panoplie » (pour ne pas employer un autre terme) de branchés-fêtards-brailleurs-surfistes-pétasses qu’on peut retrouver à Miami, Benidorm, Ibiza ou Mykonos…Bref !
Dans l’idée tu n’as pas tort ! Je ne sais pas pourquoi je trouve toujours des endroits calmes dans la Monkey Forest à Ubud et qui m’amusent en voyant les singes interagir entre eux