Lorsque Alex m’a proposé de m’interviewer et d’écrire un article sur le sujet « voyager seule quand on est une femme« , je lui ai demandé pourquoi ? Pourquoi ce sujet si précis ?
Il m’a répondu qu’il avait régulièrement des messages de femmes voulant partir mais se posant des questions sur leur sécurité, leur vulnérabilité en étant seule en voyage. J’ai eu du mal à concevoir qu’une simple vidéo pourrait rassurer ces aventurières en herbe puis un événement a changé ma façon de voir les choses.
Sommaire
- 1 Voyager seule quand on est une femme
- 2 L’angoisse avant le départ est naturelle
- 3 Voyager seule, c’est ne jamais être seule
- 4 La bienveillance est universelle
- 5 Quelques règles de conduite pour voyager seule quand on est une femme
- 6 Les petites parades anti pots-de-colle et lourdingues
- 7 Voyager seule quand on est une fille : une série de témoignages pour te convaincre de partir !
- 8 Conclusion sur voyager seule quand on est une femme
Voyager seule quand on est une femme
En allant sur mon blog de voyage, je me suis rendu compte qu’un certain nombre de visiteurs venaient directement du blog d’une pote, Nora, une espagnole que j’avais rencontrée à Valparaiso pendant mon tour du monde et avec qui j’avais passé une simple petite soirée.
Elle venait rendre visite à sa famille chilienne et quand je lui ai dit que je faisais un tour du monde, elle m’avait avouée qu’elle rêvait de faire la même chose d’ici un an ou deux. Ayant gardé contact, je savais qu’elle avait fini par réaliser son rêve et de partir voyager seule autour du monde. Mais ce que je ne savais pas c’est que sur son blog, à la page des remerciements, elle m’avait mise tout en haut de la liste comme la personne lui ayant donné le courage de partir…
Je n’imaginais pas avoir eu une telle influence sur ses projets. Cela m’a fait repenser à la démarche d’Alex et à ce qui à fait que je suis moi-même partie faire ce beau voyage seule.
Parfois ceux sont des personnes que nous ne connaissons pas ou que nous croisons un court instant qui nous aident à prendre les décisions les plus importantes de notre vie.
Alors les filles, besoin d’être rassurées ??? Commencez à attraper votre sac à dos, vous êtes sur le point de commencer à le remplir.
L’angoisse avant le départ est naturelle
Tout d’abord, je vous mentirais si je vous disais que je ne me suis jamais posé de questions sur ma sécurité avant de partir ou à certains moments de mon voyage. Mais en y réfléchissant, je me suis plusieurs fois fait la réflexion que je serais bien plus en sécurité dans beaucoup de pays qu’en rentrant chez moi, un peu éméchée à 4h du mat dans les rues de Paris.
Ba oui, première chose à se mettre dans le crâne c’est que « inconnu » ne signifie pas danger, même si les médias tentent de nous le faire croire. Souvenez vous que de nos jours, l’insécurité est plus un business qu’une réalité, et ça pour s’en rendre compte il faut aller voir ailleurs, sortir de cette bulle d’ignorance dans laquelle on tente de nous enfermer.
Même en sachant ça, des petites anxiétés subsistent, mais elles aident à préparer correctement le voyage, penser à tous les petits détails (assurance, procuration…).
Enfin, il faut rassurer les proches et surtout ne pas se laisser « contaminer » par leurs doutes et angoisses lié au fait que l’on est une femme qui va voyager seule. Avant mon départ, j’avais interdit à ma mère de regarder les infos.
Je lui montrais l’avancée de mes préparatifs, mes petits tableaux excel avec budget, problématique visa, assurance, elle ne pouvait que constater que je savais ce que je faisais et que tout ce qui pouvait l’être, était sous contrôle.
Voyager seule, c’est ne jamais être seule
Voyager seule quand on est une femme a toujours fait partie de mon plan. La solitude ne me dérange pas, au contraire c’est parfois un besoin. Mais partir seule signifie au final ne jamais être seule ! Le contact entre voyageurs est très facile et fréquent. On rencontre et sympathise avec des backpackers et des locaux partout, dans les bus, les auberges, les marchés…. On recroise les mêmes têtes dans les villes voire les pays suivants.
C’est une communauté très solidaire où les gens n’hésitent pas à partager leurs bons plans et conseils.
Lorsque j’étais aux îles Fidji, à Nadi, j’avais sympathisé avec la barmaid de mon hôtel, Tilu (et là vous vous dîtes que pour sympathiser avec une barmaid, elle a du passer du temps au bar… pas faux!). Elle me propose un soir de m’emmener dans les boîtes des locaux avec Tina et Kara, deux de ses amies.
Tilu m’inspirait déjà confiance, j’avais un très bon feeling avec elle. Avant de m’embarquer dans la sortie, je lui explique que je compte sur elle pour toujours garder un œil sur moi (même si bien évidemment, la première personne sur laquelle je compte est moi-même).
Elle me répond que j’étais sa petite sœur et qu’elle ne laisserait rien m’arriver. Nous voila donc partie pour une tournée des boites jusqu’au bout de la nuit, Tilu ne m’a pas lâchée un seul instant. La soirée était géniale, une expérience que peu de touristes vivent à en juger par le nombre d’étrangers qu’il y avait dans les boites (aucun à part moi).
En voyage les étrangers deviennent très vite des amis, les expériences partagées sont si fortes et uniques que les gens avec qui vous les partagées vous marquent à jamais.
La bienveillance est universelle
Il ne faut jamais oublier que 99% des gens sont bienveillants, et c’est encore plus vrai lors d’un voyage seule quand on est une femme. Ils ne vous veulent pas de mal.
La première fois que j’ai ressenti cette bienveillance, j’étais en Bolivie, mon deuxième pays, je prenais le bus de nuit pour traverser le pays et rejoindre Alex qui lui arrivait du Brésil. Il se trouve que cette route est très connue pour être utilisée par les narco-trafiquants. Le bus fut stoppé par l’armée à 4 reprises sur le chemin. Le chien renifleur passait partout. Etant la seule touriste dans ce bus, ils me faisaient toujours descendre, contrôlaient mes papiers et tous mes sacs.
Au dernier contrôle, ils me mirent à part des autres passagers, je commençais un peu à me demander ce qu’il se passait. On ne sait jamais, il est très facile de se faire glisser quelque chose dans le sac à dos et avec la corruption… bref, je ne devais pas avoir l’air très détendue, puis j’ai croisé le regard de cette mama bolivienne, petite, trapue, avec ses deux tresses, sa jupe en alpaga et son chapeau melon.
Elle ne m’a pas parlé, elle a juste hoché la tête avec un sourire comme pour me rassurer, me dire qu’elle veillait sur moi. Je lui ai souri en retour et je me suis sentie soulagée.
Ce ne fut pas la dernière fois que les locaux me donnèrent le sentiment de veiller sur moi. On est facilement pris en sympathie lorsqu’on voyage seul.
Quelques règles de conduite pour voyager seule quand on est une femme
Je m’étais donné des règles de conduite implicites. J’avais des limites et quand il m’arrivait de franchir la ligne, j’étais encore plus prudente. Voici quelques une des miennes après c’est à vous de créer les vôtres si vous en ressentez le besoin :
- Eviter de se promener seule en pleine nuit dans les grandes villes ou les lieux isolés, après certaines villes sont plus sures que d’autres (Kuala Lumpur : ok, Mumbaï : pas ok)
- Suivre son feeling avec les gens, voyageurs ou locaux, si leur comportement semble étrange, il vaut mieux ne pas se poser trop de questions et tracer sa route. Vous en rencontrerez d’autres sur le chemin. Quand il y a un doute, il n’y a plus de doutes !
- Surveiller son verre (un peu comme partout), j’ai vu de mes propres yeux des gens s’étant fait droguer à leur insu et à qui on avait volé leur argent (malheureusement quand on est une fille ça peut être bien pire qu’une histoire d’argent).
- Respecter la culture et les mœurs du pays. Il est parfois compliqué en tant que « femme libérée » de comprendre et d’accepter le regard que la gente masculine porte sur les femmes dans certains pays. Mais pour sa sécurité, il faut savoir ravaler sa fierté et adopter la technique du caméléon.
- Avoir l’air sûre de soi. Je suis persuadée que pour ne pas sembler vulnérable il faut renvoyer l’image de quelqu’un qui sait ce qu’il veut, où il va, qui sait dire « non » fermement quand il le faut.
Comme vous pouvez le constater, tout est une question de bon sens, ni plus, ni moins !
Les petites parades anti pots-de-colle et lourdingues
Au fur et à mesure, j’avais développé quelques petites techniques contre les personnages lourds. Il y en a toujours un croyez moi:
- La fausse alliance : je l’ai portée les deux premiers jours puis je l’ai rangée. Je m’en étais acheté une car j’avais lu un article disant que dans certains pays, les femmes mariées étaient traitées avec plus de respect que les célibataires. Je n’ai jamais expérimenté de manque de respect parce que j’étais seule, néanmoins, il y a des voyageuses que ça peut rassurer.
- Le petit copain qui va arriver : « mon mec a pris le bus suivant, il sera là dans 3 heures »… quand vous avez un chauffeur de taxi qui pose des questions un peu trop personnelles, qui vous regarde avec un peu trop d’insistance dans le rétro et qui, par la force des choses, sait dans quel hôtel vous vous rendez.
- L’habituée du coin : prétendre bien connaitre l’endroit où l’on se trouve. « Donc non merci monsieur, je n’ai pas besoin que vous m’indiquiez le chemin ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Gracias y adios ». Vouloir vous aider sans que vous ayez demandé est souvent le prétexte que les gens mal intentionnés utilisent pour vous aborder.
Peut être que ces petits mensonges n’ont eu comme résultats que de me rassurer moi. Ca ne mange pas de pain. Je n’y ai eu recours que très rarement, la plus part du temps les gens étaient adorables.
Voyager seule quand on est une fille : une série de témoignages pour te convaincre de partir !
Voyager seule quand on est une femme en fauteuil roulant : témoignage de Audrey Barbaud
Profil : voyageuse en fauteuil roulant électrique
Voyages à son actif: France, Espagne, Royaume-Uni, Suisse, Allemagne, Californie, Arizona, Nevada
Profession au moment du départ: Hôtesse d’accueil dans un musée
Voyager seule quand on est une femme en mission humanitaire : témoignage de Hanae Malovic
Profil : Road Trip Australie, mission Humanitaire en Inde seule à 20 ans
Voyages à son actif: Chine, Australie, Nouvelle-Zélande, Malaisie, Indonésie, Etats-Unis, Japon, Inde, Argentine et beaucoup d’Europe (Royaume-Uni, Espagne,Pays-Bas etc…)
Profession au moment du départ: Étudiante
Blog : http://www.hintheworld.com
Voyager seule quand on est une femme en Auto-stop : témoignage d’Émilie Zanier
Profil : 3 ans en échange aux Etats-Unis (high school 1an et université 2 ans), Erasmus en Espagne, 1 an en Allemagne, Tour du Monde, Working Holiday Visa en Australie, auto-stoppeuse, voilier-stoppeuse
Voyages à son actif: Tour du Monde en solo 2008-09, Paris à Hong Kong en auto-stop. Demi-traversée du Pacifique en voilier, Voyage sur les traces des Mayas au Mexiqe, Guatemala, Belize. Voilier-stop dans les Caraibes, Venezuela et 3 mois au Brésil pour la Coupe du Monde 2014.
Profession au moment du départ: Pas de profession. Elle a cherché du boulot dans le monde du cinéma car ell est diplomée d’un master en réalisation cinématographique
Blog : http://travelandfilm.com
Partir en solitaire Expat & Erasmus : témoignage de Lucie Aidart
Profil : Erasmus, Expat & Tour du mondiste
Voyages à son actif: Erasmus en Suède, Expatriations au Canada et au Royaume-Uni, Tour du monde en solo de 15 mois à travers l’Europe, les Amériques, l’Antarctique, l’Océanie et l’Asie
Profession au moment du départ: Traductrice
Voyager seule quand on est une femme et faire le tour du monde : témoignage d’Anne Sellès
Profil : Tour du mondiste
Voyages à son actif : Brésil, Argentine, Bolivie, Pérou, Etats-Unis, Polynésie française, Australie, Indonésie, Inde, Népal, Thaïlande, Cambodge, Hong Kong, Canada
Profession au moment du départ : Strategic Planner
Lire le résumé de l’interview :
Toi qui a fait un tour du monde où tu as été seule mais aussi avec des amis, en quoi c’est différent ? qu’est ce que t’as apporté de voyager seule ?
Ca n’a rien à voir, c’est vraiment différent.
J’ai commencé par voyager 3 mois avec mon cousin, ce qui est quand même rassurant.
Le voyage quand on est toute seule, ça te donne une liberté de mouvement qui est inégalable : tu peux avancer à ton rythme, tu ne culpabilises pas de ralentir les autres si tu n’es pas de la même humeur que l’autre.
J’étais plutôt timide et solitaire et le voyage m’a permis et forcer à aller vers les gens et faire des rencontres. Quand on est seule, on attire beaucoup plus la sympathie des gens et on se fait plus facilement inviter.
Ce qui m’a vraiment marqué, c’est que les locaux venaient très vite vers moi pour me demander « tu viens d’où ? » « t’es toute seule ? » « qu’est-ce qui se passe ? » c’est assez plaisant.
Le plus gros inconvénient du voyage en solo, c’est au niveau du prix.
Surtout des hébergements que tu ne peux pas partager avec quelqu’un. Du coup, tu paies plein pot si tu es tout seule. Ca a été le cas pour moi à Tahiti, une destination où il n’y a que des couples et des familles.
Quelle est la grande différence entre voyager avec des amis et voyager seule quand on est une femme ?
La plus grande difficulté que j’ai rencontré ça a été le fait que j’ai voyagé avec des amis qui venaient me rejoindre 2 ou 3 semaines pour leurs vacances. Du coup, on était pas forcément dans le même état d’esprit.
Eux voulaient prendre l’apéro tous les soirs parce que c’était leurs vacances, et c’est normal, mais évidemment pour moi ça avait un impact sur mon budget.
L’Avantage énorme quand on est deux c’est que l’on peut se reposer sur l’autre : c’est reposant !
Parfois on passe le relais à l’autre pour parler, négocier, etc…
Mais le côté plus négatif, c’est que tu es à 2 pour prendre toutes les décisions mais les plus petites. Ca peut être fatiguant à la longue.
Qu’est ce que ça t’as apporté personnellement de partir voyager et de faire le tour du monde ?
Ca m’a apporté une ouverture d’esprit à laquelle je ne m’attendais pas du tout
C’est grâce aux rencontres que l’on fait en permanence avec de gens qui ont une vie tellement aux antipodes de la tienne. Quand on ne soupçonne pas que l’on peut avoir une vie et une façon de voir la vie si différente que lorsque tu y es confronté, cela t’ouvre l’esprit en grand.
Exemple : une discussion au Népal, avec un homme avec qui j’avais bien sympathisé et on se met à parler du divorce. Et lui me dit, « moi ma femme que je l’ai rencontrée la veille de mon mariage (c’était un mariage arrangé comme souvent là-bas) je suis toujours avec elle et je l’aime. Vous, vous avez la possibilité de choisir votre partenaire, tester la vie à deux avant le mariage et malgré cela, vous divorcez » .
C’est une question que je ne m’étais jamais posé avant !
Je me suis retrouvée un peu bête, car mince, il avait un peu raison. Je me suis posé un milliard de questions durant mon voyage en solo et depuis mon retour encore plus. Je me suis rendu compte à quel point ce qui nous paraît logique, évident et accepté, ne l’est pas forcément dans d’autres cultures et ça t’oblige à te remettre en question toi et ta société.
En tout cas, ça m’a apporté une ouverture d’esprit que je n’imaginais pas avant.
Cela m’a aussi ouvert le champ des possibilités. Par exemple, je travaille en Freelance depuis que je suis revenue de voyage et c’est d’ailleurs grâce à ce voyage que j’ai eu mon premier client : ça m’a apporté de la confiance !
Le projet vidéo que j’ai mené et qui a rencontré un grand succès, m’a donné une grande confiance en moi et à regonfler mon égo et ça, ça fait du bien !
Quel était ta vision du monde avant de partir en tour du monde ? Est-elle différente depuis ton retour ?
Le voyage m’a vraiment ouvert mon champ des possibles !
Je savais avant de partir qu’il était possible de ne plus avoir de patron et des horaires de bureau. En partant, je me suis rendu compte que c’était atteignable et faisable pour beaucoup de gens.
Avant, j’étais dans une approche de la vie où je voulais être dans la sécurité. Parce que finalement, on nous inculque la vie de cette façon depuis que l’on est tout petit. Et il y a des gens qui ont besoin de ça et tant mieux. MAIS il y a aussi des gens qui sont appelés à autres choses et pour ces gens là il ne faut pas avoir peur.
La peur de partir, c’est tellement rien par rapport à ce que le voyage t’apporte.
J’ai regardé la télé ya pas longtemps, est ce que le monde est aussi dangereux que le journal de 20h veut bien nous faire croire ?
Personnellement, je ne suis pas allé en Syrie ou au Nigeria, mais j’ai voyagé pendant 10 mois et il ne m’est rien arrivé.
Je ne me suis rien fait voler. Même en Amérique du Sud et notamment au Brésil, là où j’avais un peu peur avant d’y aller, il ne m’ait rien arrivé. Je suis retournée ensuite en Argentine et pareil, il ne s’est rien passé.
Je voyage sans bombe lacrymogène et je ne pratique aucun art martial de self défense. Pour être tout à fait honnête, j’ai eu peur en rentrant en France.
Je me suis rendu compte assez rapidement qu’on se faisait tout un plat de « l’étranger » mais qu’en fait « les étrangers » on leurs dit la même chose sur nous ou sur l’Europe.
Par exemple quand j’étais en Argentine, un pays qui est réputé potentiellement dangereux, et bien eux les argentins pensent que c’est l’Europe qui est plus dangereuse parce qu’on leurs dit les mêmes choses sur nous.
Donc finalement tout le monde à peur de l’inconnu…mais à tord !
Est-ce tu as un petit message pour motiver les filles à partir en voyage ?
Les filles, il faut surtout faire confiance à son instinct !
Ne pas faire des choses parce que ça fait aventurières, non il faut s’écouter. Les soirs où je ne sentais pas, je ne suis pas sortie, les quartiers où je le sentais pas, je n’y allais pas. Ca ne fait pas de toi une moins bonne voyageuse, au contraire, y’a pas de bonne ou de mauvaise manière de voyager.
Il faut apprendre à s’écouter et à respecter les coutumes locales.
Notamment en terme de tenues vestimentaires. Une fois qu’on a assimilé ça, on peut aller partout.
Ca sert à rien de se munir de tout un tas de gadgets fait pour les filles, moi qui crois pas trop. Il vaut mieux savoir s’écouter, respecter les locaux et faire attention avec l’alcool, éviter de faire confiance à tout le monde tout de suite.
Voyager seule quand on est une femme et faire le tour du monde : témoignage d’Adeline Gressin
Profil : Tour du mondiste
Voyages à son actif : nombreux voyages en sac à dos en Asie (Malaisie, Indonésie, Sri Lanka…) puis un tour du monde en solo d’un an à travers l’Asie, Océanie et Amérique du sud.
Profession au moment du départ : Publicitaire
Lire le résumé de l’interview :
Est-ce qu’avant de faire ton tour du monde, tu avais déjà voyagé en sac à dos ?
Oui, j’avais déjà fait plusieurs voyages en sac à dos mais avec des amis et souvent en Asie. J’avais pas mal voyagé avant.
Est-ce que tu penses que c’est utile d’avoir plusieurs voyages à son actif avant de se lancer dans un tour du monde en solo ?
Non, pas forcément. Chaque voyage est différent et on l’aborde différemment. Je me suis préparée à mon tour du monde pas du tout de la même façon que je le faisais pour un voyage de 2 ou 3 semaines.
Le voyage c’est en soi, si on le sent, il faut y aller !
Pourquoi être partie voyager toute seule pour ton tour du monde ?
J’ai décidé sur un coup de tête, un soir quand j’étais en voyage avec des amis. Et le lendemain, j’ai rencontré 2 espagnols qui faisaient un tour du monde et je me suis dit c’est un signe, faut que j’y aille.
Je suis partie 7 mois après avoir pris ma décision.
En 7 mois, on ne trouve pas facilement quelqu’un qui est prêt pour nous accompagner dans un si petit lapse de temps. Mais surtout c’était mon projet à moi et pas celui de quelqu’un d’autre. Je ne pense que ça ne peut pas marcher si le projet n’est pas pensé à deux.
Là c’était mon envie, mon idée, il fallait que je le fasse toute seule.
Être vraiment toute seule quand on par voyager quand on est une femme, ça représente combien de temps en % sur le temps total d’un voyage ?
Je dirais 10% et c’est souvent les trajets ou les moments dans les transports on va être seule et encore.
Moi, les moments où j’ai été seule, ceux sont les moments où j’ai choisie d’être seule.
Comment on fait pour ne pas être seule en voyage ? comment ça se passe une fois sur place ?
Je pense que c’est une question d’attitude. Si on ne veut pas être seule, il faut agir !
On est plus ouvert dans notre vie quotidienne et on ouvre les yeux sur tout le temps : à un arrêt de bus, dans une guesthouse, toutes les situations qui se présentent sont susceptibles d’apporter son lot de rencontres.
Toujours choisir un hébergement où il y a un espace de vie commun pour favoriser les rencontres.
Si on rencontre quelqu’un de sympa, on s’arrête et on se passe 1h à discuter avec la personne.
Exemple : en Inde, ya un gars qui vendait des rubis qui est venu me parler et il m’a invité à prendre un thé. Et je me suis « allez j’y vais ». Et au final j’ai passé 3 jours avec lui, il m’a fait visiter les alentours, j’ai mangé dans sa famille, etc…
C’est juste une question de mentalité et se dire si j’ai pas envie d’être seule, je ne serai pas seule : ensuite les opportunités viennent d’elles mêmes !
Quelles sont tes règles de base ou tes critères pour choisir de suivre quelqu’un ou pas ?
Je faisais confiance à mon instinct !
Je pense qu’une fois qu’on est toute seule, on sent les choses et on sait si on peut faire confiance ou pas. Et honnêtement en suivant mon instinct je suis rarement trompée.
Il faut aussi demander des conseils et l’avis des locaux.
Je demandais toujours avant de sortir de ma guesthouse, quelle rue / quel quartier il valait mieux éviter et où il valait mieux ne pas sortir la nuit.
Est-ce que malgré toutes ces rencontres, il y a des moments tu t’es sentie seule ? tes proches, ta famille te manquait ?
Non pas trop, car aujourd’hui avec internet, facebook, skype, on est facilement en contact.
Parfois même on a pas l’impression de ne pas être partie car on a la vie des gens qui défile devant nous sur les réseaux sociaux.
Moi j’ai ressenti un coup de mou au bout de 8 mois de voyage en solo quand je suis arrivé en Amérique du Sud.
Est-ce que tu as fait quelquechose de particulier pour remédier à ce petit coup de blues ?
Quand je suis arrivé en Nouvelle Zélande, j’ai été rendre visite à 2 voyageuses avec qui j’avais voyagé pendant 3 semaines en Inde. Et je ne leurs ai pas simplement rendu visite, j’ai passé 2 semaines chez elles. Et j’ai repris une vie un peu normale pour moi : boire des coups avec des potes, aller au théâtre, faire des sorties culturelles.
J’ai repris une vie normale que je n’avais pas vécu durant les 8 mois précédents.
Et le fait de quitter mes amis, plus le fait d’arriver sur un continent que je ne connaissais pas et ajouter à ça le décalage horaire, c’est ce qui a fait que j’ai eu ce coup de mou.
Pour remédier à ça, je suis allé sur l’île de Pâques et là je me suis fait plaisir ! Un bon logement en Bed & Breakfast.
Après faut pas le faire de trop souvent car dans les hébergements plus standings c’est difficile de rencontrer du monde. Dans ces hôtels, les touristes viennent à 2 ou à plusieurs et ne sont pas là pour rencontrer du monde.
Donc 2 jours c’est bien pour se requinquer mais ça suffit !
Du point de vue affection / sentimental comment on gère quand on est une fille ? Est-ce qu’il y a un manque ? Est-ce qu’on fait souvent des rencontres ?
Oui, on fait des rencontres. Après ça dépend aussi dans quel état d’esprit on est.
Personnellement, j’étais pas dans l’optique de faire des rencontres. Je voulais faire un point sur ma vie et faire le vide et me retrouver moi. Je pense que je m’étais un peu perdu dans les années précédant mon voyage.
Des rencontres c’est facile d’en faire dans les hébergements.
Le problème de s’embarquer dans ce type d’histoire c’est de bien savoir que ça ne mène à rien. On passe un bon moment ensemble mais que ça ne durera pas.
Mais ma grosse leçon de mon voyage, c’est d’apprendre à vivre au jour le jour et profiter de ce que la vie nous offre.
Depuis que je suis rentré de mon tour du monde, c’est ma règle de vie : vivre l’instant présent et éviter de faire des plans sur la comète.
Est-ce que tu aurais un petit message pour motiver les filles à voyager qui n’ont pas encore osé le faire ?
Ayez l’audace de partir !
La décision n’est pas facile à prendre car ici, on a nos repères et c’est un peu comme se jeter dans le vide. Mais au final, on se sent très vite à l’aise en voyage et on sait si c’est fait pour nous ou pas.
Si on a envie, si c’est ancré en nous, il faut y aller et il ne faut pas hésiter.
Aucun souci particulier ou galère durant ton voyage ?
Je n’ai eu aucun souci particulier durant mon voyage en étant une fille seule.
Mais j’ai vraiment écouté mon instinct et surtout les locaux car eux savent ce qu’il faut faire ou ne pas faire et où on peut aller et ne pas aller.
Quels sont tes accessoires de voyage indispensables quand on est une fille ?
- une tenue féminine
- un jean : pour se sentir bien quand on sort dans lieux / pays occidentaux
- des tampax : yen a pas en Asie !
- mon ordinateur : c’est ce qui me relie au monde et à mes amis
Pour le reste, on apprend à vivre avec rien !
Conclusion sur voyager seule quand on est une femme
Pour conclure mesdames et mesdemoiselles, tout est une question de point de vue. Personnellement, je ne me suis jamais sentie plus vulnérable parce que j’étais une fille. Il y a bien évidemment des cultures où la femme est perçue très différemment. Il est toujours important de respecter ceci.
Voyager seule quand on est une femme c’est avant tout de l’introspection, ça permet de repousser ses limites, de s’étonner soi même de ses capacités d’adaptation, d’améliorer la confiance que l’on a en soi. Voyager seule c’est se rendre plus accessible aux autres et partager encore et toujours.
Je n’ai pas la prétention de vous dire quel comportement adopter, ni d’avoir la réponse à toutes vos interrogations mais juste peut-être de vous faire comprendre que se poser des questions c’est normal, cela signifie que vous n’êtes pas inconsciente.
Oui le voyage comporte quelques risques, exactement comme quand vous traversez la rue en France ou que vous vous rendez à votre premier rencard avec un mec que vous connaissez à peine. Il faut savoir prendre des risques dans la vie ou l’on passe à coté du meilleur. Pour le reste, faîtes confiance à votre bon sens et à votre jugement.
Maintenant, si vous êtes prête à vous lancer, il faut que je vous mette en garde contre une dernière chose…. ATTENTION VOUS ALLEZ VIVRE UNE DES EXPERIENCE LES PLUS FORTE DE VOTRE VIE!!!!
46 Comments
C’est grâce à ce témoignage que je me suis finalement décidée à faire le tour du monde seule ! Merci à tous les deux pour ce témoignage. Je pars mi janvier 2018 pour un an de tour du monde entre l’asie, l’océanie, l’amérique du sud et les USA.
Merci encore et bon vent !
La bise
Manue alias Copahiti (on instagram)
Merci beaucoup pour ce temoignage !! en train de planifier mon trip en asie 🙂
Et du coup, ton départ pour un voyage seule c’est pour quand ? 🙂
Salut, tout se que dis Morgan ma convincu de pouvoir partir seul, mais je me demande si ça ne serais pas mieux de faire une petite voyage en premier proche de chez moi, puis d’y aller progressivement pour enfin faire tous les pays que je veux ?merci d’avance!!
C’est une très bonne idée Misha !
Voyage seule sur un petit trip, prend tes marques, vois si ça te plait. Et ensuite saute le pas si c’est le cas !!
Bonjour, jai 25ans et j’ai l’intention de prendre une année sabbatique pour faire le tour du monde… Jai effectué mon premier voyage cette année en janvier de 3semaines au Sri-Lanka en circuit organiser car je ne parle pas anglais et cela me rassurrai et surtout ma mère !!! Depuis ce voyage cela m’a convaincu pour réalisér mon rêve de tour du monde en solo j’ai donc repris depuis peu des cours d’anglais le plus dur va être de convaincre ma mère qui a déjà perdu 1fils et donc est très protectrice envers moi et qui risque de me faire peur et me culpabiliser pour son propre bien être.
Salut Mathi !
Avec quel organisme as-tu effectué ton circuit organisé au Sri-Lanka ?
Je ne parle pas anglais non plus mais je rêve de voyager… La barrière de la langue est un vrai problème pour moi !! Si tu as des conseils… 🙂
Merci !!!
Je me tâte pour partir 2 semaines début novembre en solo et quand je te lis, ça me motive bcp! Merci de partager ton expérience. 🙂
Super article et blog très inspirant! J’envisage également de partir seule en Océanie et j’aimerais bien en profiter pour faire des stops en Asie ; sauf que ce qui me bloque un peu ce n’est pas trop le fait d’etre seule mais plutôt les risques sanitaires ,les trucs pas cools qu’on peut attraper là bas, l’ encéphalite japonaise, dengue 🙁 etc..
Honnêtement,ne t’inquiète pas pour les risques sanitaires. Tu trouveras de l’eau en bouteille partout, et il suffit de manger des choses bien cuites et de mettre du répulsif anti moustique, des vêtements longs et dormir sous une moustiquaire. Avec ça, à part une bonne tourista tu ne risques pas grand chose. bon voyage en Océanie et Asie !
Merci pour cette vidéo! J’ai highfiver à la fin: ma décision est prise! Je reviendrai vous voir dans quelques temps pour trouver des conseils sur la préparation du voyage.
En regardant sur le net, j’ai vu qu’il y avait ton article sur le voyage en solo.
Il y en a de plus en plus qui voyage en solitaire après reste à savoir quelles sont les raisons !
J’admire vraiment les voyageuses qui décident de partir en solo et de faire le tour du monde.
J’avoue qu’il y a des fois où je l’ai fait, je me suis baladé dans des endroits où j’étais pas très en sécurité, après il y a des endroits comme partout où ça craint.
T’as pensé à aborder les mauvaises raisons de partir seul ?
Salut Jordane,
Oui, c’est vrai, c’est une bonne idée de partir de traiter les mauvaises raisons de partir voyager seule.
Mais au final, si tu pars, ça t’apporteras toujours quelquechose !
coucou Alex, un tres grand merci a toi pour tout ce site et ta maniere de presenter les choses et merci egalement a tous ceux / celles qui ont temoignes 🙂 ca y est je pars seule faire mon 1er TDM en sac a dos. le depart est aujourd’hui dans 5 heures 🙂 je continuerai en chemin de revoir tes videos et conseils GENIAL ciaooo
Wouahhhh génial Rim !! Et félicitations d’avoir sauté le pas et partir faire le tour du monde seule !!! :-)))
Enfin, tu l’auras compris, seule, tu ne le seras pas beaucoup ^^
Contente de voir que je ne suis pas la seule un peu timide qui se lâche plus en voyage. Comme quoi la nécessité nous fait sortir le meilleur de nous.
VOyage = sortir de sa zone de confort ! …enfin entre autre ^^
Bonjour,
J’aime beaucoup l’expression « Voyager seule, c’est ne jamais être seule ». C’est tellement vrai !
Merci pour ce témoignage ! Dans les deux cas, il y a les avantages et les inconvénients. Le fait de voyager seul incite forcément à se faire de nouvelles relations notamment avec les locaux du pays (surtout lorsque c’est un voyage vers l’étranger) ce qui bien plus enrichissant et instructif.
Oui ça fait du bien cet article!!! Merci merci merci!!!!
Je pars dans moins de 2 semaines pour mon tout premier voyage seule (3 mois de backpack en Asie du sud-est, plus exactement Birmanie, Thailande, Laos et Vietnam). Et depuis quelques jours j’ai des petites angoisses.
L’idée de partir voyager m’est venue il y a environ un an. J’ai fait des études en parallèle d’un boulot assez prenant et je savais qu’il me faudrait un break une fois tout ça terminé. C’est marrant car j’ai acheté mon billet d’avion sur un coup de tête un jour à ma pause de midi, j’avais passé une sale matinée au boulot et j’avais besoin d’un remède miracle. Et hop, mon prochain projet était lancé. J’ai quitté mon boulot il y a 2 mois, terminé mes études il y a 2 semaines et là tout s’accélère. Au début je pensais me trouver un compagnon de voyage, puis finalement ça ne s’est pas fait.
Je me réjouis tellement d’y être, mais en même temps ça me fait peur. Du coup, je suis venu chercher un peu de courage auprès des bloggeurs-voyageurs et cet article m’a fait beaucoup de bien!!!
A l’aventure maintenant…. 🙂
Félicitations Alice !!! :-)))
Faire le tour du monde, c’est se donner la chance de vivre une aventure dont tu te souviendras toute ta vie.
Et voyager seule (même quand on est une fille), c’est se donner l’opportunité de rentrer plein de gens tout le temps. Quand on est seule (à la base) on est plus ouvert aux rencontres, aux opportunités, aux surprises du voyage et on s’adapte mieux à l’imprévu !
En plus, tu rencontres des gens qui ont eu le même cheminement que toi et qui en sont au même point dans leur vie. DOnc au lieu de trainer un(e) ami(e) dans un de tes voyages, qui n’apprécieras peut-être pas autant que toi cette aventure : tu voyageras avec des gens dans le même état d’esprit !
Bref, si toi aussi tu as ce rêve en tête, fonce ! Le tout c’est de se lancer, de prendre son sac et la magie du Voyage fera le reste ^^
ps : alors ces premiers jours de voyage, ça donne quoi ?
Merci pour ce témoignage que je m’empresse de faire suivre de suite à mes proches. Je pars seule pour 10 mois en Octobre, et je ne cesse de rassurer mes proches en développant les arguments dont parle Morgane, pensées dont je suis convaincue avant mon départ pour être déjà partie plusieurs fois sur des périodes plus courtes d’un mois. C’est vrai que même si l’inquiétude des proches peut être légitime, on aimerait aussi plus entendre de la joie de leur part pour nous, plutôt que de ne n’entendre parler que des inquiétudes par méconnaissance.
Ce témoignage me fait du bien. Ouf an qui me comprends et qui sait ce Ue je ressens. Merci à vous 2.
WOW MERCI !!! Je t’avais envoyé un message sur facebook à ce sujet cet hiver, donc je suis vraiment contente d’avoir toute cette info maintenant ! l’été prochain, je veux partir.
merci
Merci pour ce témoignage qui en rassurera sans doute plus d’une… Voyager seule est effectivement une superbe expérience, et au final en voyage on n’est seule que lorsqu’on veut l’être. J’ai pour ma part voyagé en couple et seule, et c’est seule que j’ai fait le plus de rencontres, sans hésitation… Bref, n’hésitez plus, préparez vous, et partez ! 😉
Bonjour Morgane et Alex,
Après avoir lu cette article et vue vos vidéos je vous en remercie du fond du cœur, mardi soir encore j’en parlais avec des amies qui eux, l’ont fait ! Voyager, 10 mois. Tous quitter, boulot, famille et amis et sont partie ensemble faire le voyage d’une vie, que tellement peu de monde fait malheureusement.
J’ai 19 ans et depuis toujours j’en rêve. Et je pense fortement commencer à faire une liste budgétaire, destination etc… et partir pendant un an en solo et profiter de la vie.
Cependant une chose me faire être réticent encore, la barrière de la langue. Parlant parfaitement français mais anglais compréhensible et espagnole médiocre, j’aimerais avoir des conseils au niveau de la langue, mais aussi des préparatifs que vous avez du faire chacun de vous.
Je vous remercie en tout cas pour ce voyage émotionnel ! 🙂
Un énorme merci à vous 2, super vidéo et vos blogs respectifs sont géniaux. Je vis déjà seule en Chine depuis un an pour le boulot, d’ici 2015 je pars, seule encore, mais sans autre but que de voyager, découvrir, profiter aussi longtemps que je le pourrai! En attendant je m’inspire et m’oxygène avec des articles comme celui ci 🙂 Encore merci !
Merci pour cet article !
Au fond sa me rassure beaucoup, je suis en préparation de mon premier voyage en solo pour fêter mes 18 ans cet été et avoir quelques conseils c’est génial bien que le fait d’être une fille n’est pas ce qui me fait peur mais plutôt le fait de me retrouver peut-être un peu « trop » seule mais je n’ai aucunes envie d’attendre quelqu’un pour m’accompagner.
Donc merci beaucoup encore une fois !
Merci Morgane et Alex !
Je pars dans 2 semaines pour une périple de 9 mois en Asie. J’avais quelques inquiétudes, surtout par rapport à l’Inde qui est ma première étape (merci les médias…)
Donc forcément, j’attendais l’article avec impatience.
Il est tombé à point nommé. 🙂
Alors ce voyage en Inde ? ^^
Hey !
J’adore et je deteste en meme temps.
L’Inde c’est l’ascenseur emotionnel permanent, c’est epuisant, mais tellement stimulant 🙂
Encore dix jours et je pars pour la Brimanie !
Alors la Birmanie ? t’en pense quoi ?
Là tu peux pas me dire que tu déteste ^^
Ah impossible de ne pas aimer la Birmanie !
Tout le monde est tellement adorable, accueillant et prévenant.
Et le pays est tellement beau. C’est magique 🙂
Bonjour à tous!
Encore une voyageuse seule en devenir!
Le déclic m’est venu il y a seulement deux semaines et je pars dans un mois. Au programme douze capitales européennes avec un pass interrail et mon sac à dos : plutôt léger en comparaison mais j’en suis persuadée ce n’est qu’un début! 🙂
Mon seul problème dans ce projet : ma famille et surtout ma mère qui ne conçoit pas que partir seule n’est pas de l’inconscience ou une mise en danger vital volontaire!
Du coup tous simplement MERCI pour cet article que je me suis empressée de faire tourner (même si ça n’a pas achevé de lès convaincre) c’est un début positif!
…et continuons à faire vivre nos rêves!
Merci pour cette vidéo, ça fait tellement plaisir de voir que des filles ne se laissent pas décourager par tout ce qu’on peut entendre sur les danger de voyager seule ! Ça rassure vraiment d’avoir un témoignage ! Et ça parait accessible surtout ! Petite question, est ce qu’au cour de tes voyages tu as rencontrer des personnes faisant des allergies alimentaires ? J’en fais beaucoup et ça freine vraiment mon envie de voyager. Merci d’avance !
Merci Alex de mettre le voyage en solo au féminin à la Une de Vizeo 🙂 Je vais complètement dans le sens des propos de Morgane…
Et les filles si vous voulez aller plus loin j’ai pas mal d’articles sur le voyage en solo sur l’Inde, l’amérique du sud, la sécurité par là http://www.voyagesetc.fr/category/voyager-seul/
Voyagez seule…. C’est coooooool !
Récit très très sympa !
Je vous donne le point de vue d’un proprio d’une petite auberge familiale à Chihuahua, Mexique (casadechihuaha, auberge à vendre un prix modique soit dit en passant :- ) ) qui a vu passer des dizaines de nanas seules, jeunes et souvent très jolies qui voyageaient sans aucun pb.
Concrêtement, pendant un long voyage, il y a une alternance d’étapes de folie (trekking, grosses fêtes, voyages en bus de 24h) et d’étapes de repos pendant lesquelles on se « ressource ».
Mon auberge faisant partie du second lot, pour les nanas seules, ça se passait toujours en 3 temps :
1- Tout d’abord, ces filles étaient excellentes à savoir de prime abord être aimables mais tout en gardant une certaine distance.
Question du manager : pour le même prix, veux-tu une chambre seule, un dortoir féminin ou un dortoir mixte ? La réponse aidait au « profiling » de l’humeur du moment de la jeune fille. Mode « ours » ou mode « fête » ? Dans les faits, un manager d’hostel d’expérience a vite fait de « classifier » un voyageur dans les 5 premières minutes. La diction, la qualité et le poids du sac à dos, l’état du passeport, le sourire, l’instinct… Bref…
2- C’est au proprio / manager de l’hostel de mettre en confiance avec a) d’une part la sécurité (voici la clef da ta chambre) b) d’autre part la propreté (des draps et une serviette bien propre), c) de jouer les « entremetteurs » en présentant la jeune fille aux autres gosses présents, garçons et filles, et pouvant s’entendre avec.
En tant que proprio, je n’hésitais pas non plus à jouer les papas et dire « tu peux aller là de ma part en toute confiance – même dans des bars à majorité masculine, tu ne devrais pas aller là ou alors avec un autre touriste baraqué, tes vêtements sont un peu légers pour la mentalité locale et tu risques de choquer mais bon, tu fais comme tu veux… Si tuveux manger local, je te conseille un petit resto tenu par 3 mammies qui te feront manger des spécialités locales pour trois fois rien, etc…
Toujours avec le sourire, hein, ce sont mes clientes pas mes filles 🙂
Et surtout pour une jeune fille seule :
« Pour ta prochaine étape, maintenant que tu t’es reposée, veux-tu faire la fête, faire du cheval dans la montagne en groupe et rencontrer des Indiens, ou plutôt continuer seule en toute tranquillité ? Alors je te conseille telle auberge. » Normalement, un manager d’hostel, connait toutes les auberges dans un rayon de 100km.
3- Une fois la première nuit bien passée – et les cheveux longs de la jeune fille tout propres 🙂 – , le sourire et la confiance s’installent. La cliente soit s’enfonce dans un gros siège-pouf avec un thé et un bon bouquin ou Internet, soit a identifié un groupe de touristes « safe » aux intérêts similaires et là c’est un régal pour tout le monde, avec sorties en groupe et des nuits blanches à refaire le monde autour de d’une grande tablée.
Ma plus grande récompense était de voir une nana seule intégrer un groupe que je lui ai présenté et les voir partir tous ensemble le lendemain.
Conclusion : le voyage en tant que nana seule peut se faire sans problême, j’ai pu le constater à de nombreuses reprises, MAIS profitez des connaissances des managers d’hôtels, ils sont d’une certaine manière des alliés précieux pour la bonne suite de votre voyage.
Pardon pour la tartine mais si ça peux en aider certaines… Bonne route !
PS : les négociations de prix d’hostels lorsque ceux-ci sont dérisoires, c’est… moyen… et très Europe du Sud (j’inclue la France) ! Comparez les prix dans la même ville avec un confort équivalent et choisissez en connaissance de cause. Une douche avec pression bien chaude, une propreté, ça a un coût (installations, gaz, femmes de ménage) et donc un prix. Vexer un proprio d’hostel pour 1 euro de discount potentiel, ça ne vaut pas forcément la peine.
Un bel article qui fait écho à beaucoup de questions de mes lectrices également! Après un an seule en Asie, je suis au coeur d’un voyage également seule d’un en Amérique du Sud et c’est que du bonheur comme on dit!
Merci pour ton témoignage, que je partage immédiatement!
Sympa ce petit vidéo 🙂 Je rajouterais un petit commentaire.
Avant un départ on appréhende souvent les situations en se disant, mais qu’est-ce que je vais faire? Comment vais-je réagir?
C’est normal ce sont nos craintes de l’inconnu qui guide ces pensées. Cependant, une fois sur place et dans l’action, d’instinct nous savons quoi faire et les choses se présentent à nous de manière naturelle. De la même manière qu’elles se font dans notre vie quotidienne. Il faut faire confiance, à soi et aux autres 🙂 Comme Morgane l’a si bien dit.
Je suis complètement d’accord avec toi Morgane! Ne pas se laisser polluer par les médias et les peurs des autres et surtout de ces proches, avoir confiance en son bon sens et sa capacité à se débrouiller seule.
Je me présente. J’ai 21 ans, soif d’aventure et de vie. Je suis partie en Thaïlande pour la première fois en sac à dos et seule au mois de décembre dernier. Le blog de Ryan (http://lesacados.com/) m’a inspiré tout d’abord, puis le tien Alex (d’ailleurs j’ai bien ris), et celui de tous ceux que j’ai pu trouver.
Je n’étais pas forcément celle qui allait vers les autres en France, ni celle qui parlait le mieux anglais. Par la force des choses j’ai dû me débrouiller seule et il y avait toujours qqn pour m’apporter son aide. Toujours.
Pas une seule fois je ne me suis sentie en danger ou seule. J’ai agis au feeling, selon que je sentais les gens, les lieux ou les situations. Tous tes conseils sont bons Morgane. Mais je tiens à ajouter qqch qui me semble important même si peut-être ne tient qu’à mon expérience personnelle.
Mis à part les lieux culturels magnifiques, les paysages de cartes postales, l’ambiance positive, la bienveillance des locaux ou des voyageurs, l’amitié forte que j’ai toujours avec certains d’entre eux, il y a une chose que je n’aurai pas pensé ressentir aussi fortement : la réalisation de soi.
Voyager, et voyager seul(e) en sac à dos, ça peut faire peur, mais quand c’est dans les tripes, à un moment donné il faut arrêter de se mettre des barrières et se trouver des excuses. Avec des « si » on ne va nul part. Il faut réaliser ce désir impérieux avant d’être trop âgé et de vieillir et mourir avec des regrets.
Ça peut paraitre assez agressif, mais c’en est assez des idées sexistes selon lesquelles une femme ne peut pas voyager seule. Mon frère m’a insulté en apprenant mon projet, beaucoup m’ont dit que j’étais folle ou inconsciente, mais j’ai mis tout ça au placard et j’ai tourné le dos sans regard en arrière. Ce fut le meilleur choix de toute ma vie.
La satisfaction d’avoir réussi un projet personnel aussi beau que le voyage, même si beaucoup trouvent cela inconscient ou que sais-je encore, n’a pas d’égal. Quel plaisir de faire fermer le caquet des médisants en étant la preuve que c’est possible même pour une femme, en ayant réalisé un rêve et en découvrant une force insoupçonnée enfouie en soi.
Dites vous bien que si vous rêvez déjà de partir voyager seule, c’est que quelque part, vous en êtes déjà capable, il vous faut juste être rassuré et informé et c’est normal. Et puis, vous avez du bon sens en France non? Pourquoi pas ailleurs?
Alors un conseil à toutes celles qui se posent encore la question : partir voyager seule n’est ni triste ni inconscient. Le monde est vaste et n’attend qu’à être exploré et parcouru de vos petits pieds de femmes indépendantes! Il n’y a pas pas d’âges, pas de sexes et pas de nationalités prédéfinis pour en prendre plein les yeux!
Lancez vous! Je vous garantie que ce sera l’un des meilleurs choix de votre vie.
Merci pour cette article qui correspond exactement à ce que je souhaitais entendre.
Eh bien, il n’y a plus qu’à ce lancer, désormais. C’est très rassurant !!! 😀 😀
Salut Alex,
Merci pour cet article qui rassurera bon nombre de voyageuses solo en devenir.
Personnellement, mes expériences précédentes de voyageuse solo (week-ends en Europe) m’ont permis naturellement de ne pas avoir peur de partir seule et de voir les côtés positifs de ce type de voyage (flexibilité, aller plus vers les gens, apprendre une langue, etc). C’est pour ça que je vais passer la vitesse supérieure! Je pars 1,5 mois au Mexique puis j’enchaîne 2 mois aux USA sur la côte Est. Je suis trop pressée d’y être!!! 😀
A+
PS: il y a une répétition de texte dans la 1ère partie « L’angoisse avant le départ est naturelle » 😉
C’est le premier témoignage qui me donne l’impression que je pourrai vraiment partir moi même un jour toute seule, MERCI BEAUCOUP 🙂
J’espère que ce ne sera pas le dernier ! tu te rendras une fois place que c’est tellement facile de voyager seule 😉
Merci merci merci merci merci MERCI!
Et l’adresse du blog de Morgane c’est quoi (pour aller un peu plus loin)? 🙂
Merci d’avance!
C’est http://ganeproject.uniterre.com ! désolé pour l’oubli ^^
De rien, de rien, de rien, DE RIEN !